mardi 30 mars 2010

Régis Labeaume : les excès d'un style.

Régis Labeaume a mis fin au contrat entre la ville de Québec et le «conseiller en marketing» Clothaire Rapaille. Ce dernier semble avoir été mis à nu par Infoman et par un article du journal Le Soleil où on dévoilait les nombreuses fabulations, exagérations, omissions et impossibilités historiques (il disait entre autres avoir été bercé par le chant de Félix Leclerc durant la 2e guerre mondiale alors que Félix a endisqué pour la 1ère fois en 1951...) dans le discours et le c.v. de M. Rapaille.

J'avoue observer avec une certaine admiration le style et la personnalité du Maire Labeaume, qui a fortement contribué à donner un souffle à sa ville, et qui a compris que la culture doit être un pôle d'attraction fondamental. Mais on découvre aujourd'hui avec cette «affaire» que le bonhomme, impulsif, direct, au franc-parler souvent déstabilisant, peut aussi déraper et devenir méprisant et autoritaire. En conférence de presse hier pour annoncer l'annulation du contrat, il a invectivé la journaliste du Devoir Isabelle Porter (en la prénommant) et en la traitant de «colonisée»...

Régis Labeaume, qui bénéficie d'une popularité proche de celle de Vladimir Poutine (!) et d'une très faible opposition (2 conseillers municipaux) vient peut-être de frapper son 1er mur, et il en est le seul responsable.

3 commentaires:

  1. L'édito de M.A. Chouinard dans Le Devoir intitulé : quel fat!
    est un bijou..
    pepedamour

    RépondreSupprimer
  2. Je crois en effet que Labeaume nous a montré qu'il était capable d'aller trop loin dans son style "franc-parler". Peut-être nous a-t-il aussi montré une partie autoritaire de sa personnalité. C'est ce qui arrive bien souvent avec les gens qui ont peu d'opposition

    RépondreSupprimer
  3. quand je l'ai entendu féliciter les soldats du Québec qui allait zigonner en Afghanistan, en leur disant qu'ils allaient combattre les barbares, je le trouvais déjà assez méprisant. En plus il ne serait pas du genre à aller lui-même faire le sale boulot. et pis son développement durable:évidemment que du béton, du verre et de l'acier c'est peut-être plus durable que du bois et de la chaume, mais est-ce vraiment ce dur dont nous avons besoin???

    RépondreSupprimer