lundi 22 août 2011

Jack, le bon Jack.

Jack Layton est mort. Une mort fulgurante après une ascension politique et une campagne 2011 toute aussi fulgurante !

Il faut remercier chaleureusement cet homme d'avoir réintroduit une part de rêve pour une société plus juste et pour sa grande valorisation du dialogue en politique. Jack Layton entretenait en effet un dialogue permanent avec ses adversaires politiques. Il est aussi le 1er responsable de la percée historique du NPD au Québec. C'est en effet sous sa gouverne que le NPD a développé son programme favorable au fédéralisme asymétrique, au respect de la loi 101 dans les secteurs régis par le fédéral, au maintien du poids politique du Québec à la Chambre des Communes, à l'application de la convention qui dit que 3 des 9 juges de la Cour Suprême du Canada proviennent du Québec et à l'exigence du bilinguisme des juges, etc.

Bref, c'est sous Jack Layton que l'espace politique pour une sensibilité québécoise au sein de ce parti historiquement centralisateur s'est concrétisé.

Espérons que ses successeurs en seront dignes ! Et que les officiers et militants de ce parti resterons fidèles à ce bel héritage.

Maintenant, Thomas Mulcair apparaît tout désigné pour succéder à Layton. Il est bilingue «boîte de céréales», il ne peut être accusé de sympathies souverainistes et il est le chef de file de cette nouvelle députation québécoise néophyte mais majoritaire au sein du NPD...

C'est Jean Charest, celui qui rêvait de devenir 1er ministre du Canada, qui doit se réveiller la nuit en se disant ce qu'il fout dans cette province dont il est partiellement étranger, alors qu'en écartant Mulcair de son gouvernement, il a créé les conditions de son ascension... Ironie quand tu nous tiens !

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